La startup française se confronte aux mastodontes Space X et Blue Origin sur le marché du tourisme spatiale. A la différence des entreprises américaines, la société française ambitionne d’organiser des voyages dans l’espace sans impact pour l’environnement, en s’inspirant des montgolfières. Le projet « Céleste » est composé d’une nacelle accrochée à un ballon de 130 mètres de haut capable d’emmener des passagers dans la stratosphère, à 25 km au-dessus de nos têtes. Cette réponse écologique répond aussi à des enjeux économiques. Selon la Bank of America, dans les 30 ans à venir, le marché du tourisme spatial va représenter 2 700 milliards de dollars. La cible reste tout de même de niche avec un coût du ticket estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce qui ne découragent pas certains curieux. « Nous avons plus de 200 personnes inscrites », souligne Vincent Farret d’Astiès, fondateur de l’entreprise. Les premiers vols sont programmés pour 2025, avec 60 places disponibles et 360 l’année suivante.
